Exploration en profondeur des nouvelles lois marocaines sur la location : Tout ce que vous devez savoir !
Révolution
dans la location immobilière au Maroc : la nouvelle législation enfin validée
La
nouvelle législation marocaine sur la location immobilière a finalement été
approuvée par la chambre des représentants après de nombreuses années de
délibération. La mise en œuvre de cette nouvelle loi sera effective dès sa
publication dans le bulletin officiel.
L'objectif
principal de cette réforme du droit locatif est d'encourager les propriétaires
à mettre leurs biens en location en leur offrant une protection juridique
contre les abus de la part des locataires. De plus, elle introduit de nouvelles
dispositions pour les contrats de location et les obligations de réparation des
biens loués afin de garantir une résolution rapide des litiges avec des délais
stricts à respecter
Le
contrat de bail : une responsabilité indispensable
Le bail
de location est une obligation importante pour les propriétaires et les
locataires, qui va au-delà de la simple procédure administrative. Cet accord
contractuel fixe les droits et les responsabilités de chaque partie tout au
long de la période de location.
Le bail
est une obligation pour les propriétaires de maintenir le logement en bon état,
de faire les réparations nécessaires et de respecter les conditions convenues,
tout en garantissant le paiement régulier du loyer. En échange, les locataires
doivent payer le loyer à temps, s'occuper du bien loué et respecter les
réglementations établies par le propriétaire ou la copropriété.
Responsabilités
du propriétaire en matière de réparations locatives
Le
propriétaire ou le bailleur d'un bien immobilier a des responsabilités et des
devoirs en ce qui concerne l'entretien et la réparation du bien qu'il loue, il
s'agit des obligations légales ou contractuelles qui incombent au propriétaire
en ce qui concerne l'entretien, la réparation et la maintenance du bien loué.
Cela peut inclure des réparations en cas de dommages ou de problèmes sur le
bien, comme : réparation des portes, des serrures, des équipements
électriques, des fenêtres, des vitres, carrelage, la peinture, les volets et
les rideaux afin de s'assurer qu'il reste en bon état pendant la période de
location.
À défaut
de paiement du loyer
Si le
locataire ne paie pas son loyer, le bailleur peut demander l'autorisation au
président du tribunal d'adresser au locataire un avertissement écrit l'invitant
à s'acquitter de son obligation. Le locataire dispose d'un délai de 15 jours à
compter de la date de réception de cet avertissement pour effectuer un paiement
total ou partiel. Si ce délai de 15 jours est dépassé sans que le locataire ait
effectué le paiement requis, le bailleur peut alors demander au tribunal
d'approuver l'avertissement et l'obligation de paiement. La décision judiciaire
approuvant l'avertissement est rendue dans les 48 heures suivant
l'enregistrement de la demande, conformément au procès-verbal établi.
Il est
important de noter que si la demande n'est pas approuvée par le tribunal, le
propriétaire peut toujours exiger le paiement conformément aux dispositions
générales du contrat de location, sans avoir recours à des procédures
ordinaires ou extraordinaires non autorisées.
En vertu
d'une législation récente, si la plainte déposée devant le tribunal de première
instance est acceptée et qu'il est démontré que le propriétaire a continué à
percevoir le loyer tout en agissant de manière malveillante à l'égard de son
locataire, ce dernier a le droit de réclamer des dommages et intérêts, qui
peuvent aller de deux à six mois de loyer, indépendamment d'éventuelles
poursuites pénales.
Les
critères pour ajuster le loyer
Le loyer
peut être révisé à la hausse ou à la baisse par accord entre le propriétaire et
le locataire, mais une augmentation n'est pas possible pendant les trois premières
années du contrat. En l'absence d'accord, la loi autorise une augmentation de 8
% pour les biens d'habitation et de 10 % pour les biens commerciaux. Le
tribunal peut également fixer le taux d'augmentation, indépendamment de ces
pourcentages, avec une limite de 50 % si le loyer est inférieur à 400 dirhams
par mois. L'avis de révision du loyer du propriétaire prend effet dès sa
réception, mais le locataire peut le contester dans un délai de trois mois.